Des années que ça dure … et cela ne semble pas prêt de s’arrêter. Eternels paradoxes, le club breton n’en manque pas. Réalisant l’un des meilleurs débuts de son histoire, il peine cependant à se hisser dans le Top 5, par manque de constance. Parfois ultra performant, parfois ultra décevant, jouer sur trois tableaux n’est pas de tout repos. Rennes ambitionne désormais l’Europe après une première partie de saison dans les clous.
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Dix journées de disputées, le championnat de France de Ligue 2 va bon train. Des buts en fanfare, des rencontres de prestige, le tiers du championnat est achevé que déjà l’heure d’un premier bilan se profile. De Lens à Monaco, de Guingamp a Metz, vingt équipes livrent une lutte acharnée qui trouvera son dénouement au mois de mai. Petit tour d’horizon des forteresses de seconde division.
Trêve internationale oblige, le championnat de France de Ligue 1 est à l’arrêt. L’occasion pour Culture Sport de faire le point sur un club qui, ces dernières semaines, en a surpris plus d’un, à savoir le Stade Rennais. Septièmes au classement après un quart du championnat effectué, le club, qui joue l’Europa League jusqu’en décembre minimum, affiche cette année un visage qu’on ne lui connaissait pas jusqu’alors. Retour sur un début breton en fanfare avec ses joies mais aussi ses frustrations.
Pour ce match capital de la 33ème journée de Ligue 2, Vannes, englué à la 19ème position, recevait Istres, toujours prétendant à la montée dans un championnat plus resserré que jamais. D’entrée, plusieurs surprises au niveau des compositions d’équipes sont à noter. Stéphane Le Mignan, l’entraîneur vannetais, a en effet décidé d’innover ce soir, en titularisant d’entrée le jeune Le Baron, mais aussi en se privant de Macquet et Kamissoko, tous deux sur le banc. Côté istréen, Akrour, sur la feuille de match à 19 heures, prendra finalement place sur le banc suite à une alerte à l’entrainement.
A huit journées du terme de l’exercice 2010-2011, chaque match, chaque point compte. Vannes, 19e au coup d’envoi ne pouvant plus se permettre de laisser filer des unités à domicile, Sedan étant quelque peu distancé dans la lutte à la montée, ce match était capital pour les deux formations. Les entraîneurs avaient aussi saisi l’enjeu de cette rencontre. Nouvelle disposition relativement offensive pour le VOC (4-5-1), composition habituelle et tournée vers l’avant pour Sedan (4-4-2). Après avoir enchaîné les bonnes performances à l’extérieur, les Bretons se devaient de confirmer à La Rabine malgré des absences de poids (Gaffory, Loval, Kamissoko, Cantini entre autres).
Culture Sport vous propose ce soir de revenir sur un des matchs forts de cette 29ème journée de Ligue 2, mettant aux prises Vannes, actuel 19ème, et Dijon, qui est quant à lui 6ème. Débrief.
Battu 4 buts à 1 à l’occasion du match aller, les vannetais avaient à cœur de se racheter ce soir, devant leur public. Toujours enlisé au classement, le VOC (19ème) se frotte ce soir à une équipe du haut de tableau, Dijon, 6ème du classement. Le jeu en valait la chandelle. Cette rencontre entre le 19ème et le 20ème de Ligue 2 s’annonçait décisive. Le match a tenu ses promesses.
Après la claque reçue au match aller (3-0), le VOC avait à cœur de montrer un tout autre visage au cours de ce match. Au cours de la première mi-temps, Bretons comme Corses ne parvenaient pourtant pas à emballer la partie. Ces 45 premières minutes furent globalement peu animées, avec un faible nombre d’occasions franches. C’est l’équipe vannetaise qui se créa la majorité des occasions. Des récupérations de balles assez hautes permettaient ainsi aux joueurs du VOC de se montrer dangereux.
Première période en demi-teinte pour les deux équipes, plus rythmée par les fautes que par les occasions. Le jeu se déroule pour sa grande majorité en milieu de terrain, haché par de (trop) nombreuses fautes.
Pour cette 22ème journée de Ligue 2, le VOC va débuter la rencontre avec ses trois recrues hivernales, en la personne de Brillault, Duplus et Bangoura. L’attaquant vannetais Loval est quant à lui suspendu, Diguiny, Delhommeau et Guilon sont blessés, tout comme Cantini et Kamissoko. Du côté messin, la recrue hivernale Odegaard débutera le match sur le banc.
A l’issue de la première partie du championnat de Ligue 1 et des matchs aller, le Stade Rennais Football Club figure, à la surprise de nombreux observateurs, à la troisième place du classement avec un total de 31 points. Depuis quelques saisons, le Stade Rennais est un club qui monte globalement en puissance, avec comme objectif sur le moyen et le long terme l’Europe. Dans un championnat de France extrêmement relevé et resserré où les seize premiers ne sont séparés que de dix points, le Stade Rennais fait aujourd’hui figure d’outsider numéro un en vue de la fin de saison. Quatre fois leader au cours de la phase aller, le club breton, une des surprises de ce championnat avec son voisin du Stade Brestois, envisage donc sérieusement de se mêler à la lutte pour les premières places, malgré un budget limité, nettement inférieur à ceux des grosses écuries (45 millions d’euros).
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